La principale cloche de l’église St-Martin a été refondue en 1954. Elle a remplacé une cloche dénommée Martine, fondue en 1817 et qui, au bout d’un peu plus de 125 ans de bons et loyers services, s’est fêlée et donc sonnait faux.
A cette occasion, une cérémonie de bénédiction (dite « baptême » en langage populaire en référence au prénom donné à la cloche) a été organisée le 7 novembre 1954 et une jeunes vicquoise a été choisie pour être la « marraine » éponyme de la nouvelle cloche. Les jours suivants, Martine-Marie, lourde d’une tonne de bronze, a été hissée dans le clocher.
La cloche Martine (gamme chromatique dite « dominante ») sonne à la volée, à l’aide d’un battant, mais aussi à la frappe, au moyen d’un marteau (pour les heures ou le glas par exemple). Elle est associée à trois autres cloches de plus petites dimensions : la « tonique », la « médiante », et la « sensible » . Les quatre cloches peuvent sonner indépendamment ou ensemble à « toute volée ».
Elle a été financée par des dons de paroissiens mobilisés pour cela par le chanoine Robert Gardey.
Invitation à la cérémonie
Cloche Martine-Marie dans son beffroi
Clochette-souvenir du baptême
EN SAVOIR PLUS SUR L’USAGE LITURGIQUE DES CLOCHES
Le clocher-mur avant 1876 (détruit par la foudre)
Le clocher depuis 1886 (seule la tour-escalier datant du Moyen-âge subsiste encore)
