• Eglise Saint-Nazaire - ARTAGNAN
      Eglise St-Nazaire - Artagnan

Artagnan : église St-Nazaire

Eglise Saint-Nazaire - ARTAGNAN

La  commune

513 habitants (2016)

Cette commune, limitrophe de Vic-Bigorre, était un fief de la famille de Montesquiou-Fezensac dont un des membres, Charles de Batz de Castelmore, est devenu célèbre sous le nom de cette seigneurie. Sa vie a donné lieu au roman d’Alexandre Dumas « les quatre mousquetaires ». D’autres membres  de cette famille ont laissé des traces dans l’Histoire :

Bernard III de Montesquiou (+ 1175), évêque de Tarbes

Pierre de Montesquiou (1764-1834) Colonel et Chambellan de Napoléon 1er (monument dans l’église)

Robert de Montesquiou (1855-1921), homme de lettres

Blason

L’église

Datable du XVème siècle par son style gothique, l’église  possédait à l’origine un plan en croix latine avec abside à pans coupés et clocher-mur à l’ouest . Dans l’ancien transept, au nord, la voûte d’ogive à clef armoriée a été conservée . Ce transept a été rallongé au XVIème ou XVIIème siècle pour former un collatéral voûté dont deux culs-de-lampe sculptés subsistent dans la première travée nord . Au siècle dernier on a modifié l’aspect extérieur du bâtiment, en rajoutant une sacristie et en détruisant les ouvertures originelles, à l’exception de la fenêtre d’axe visible à travers… une lucarne moderne .  Une église d’Artagnan est citée en 1342 dans l’archiprêtré d’Andrest, ainsi qu’en 1379.

Source histoire de l’église : Stéphane ABADIE

 

L’église est ouverte tous les dimanches

Saint-Nazaire

Fête le : 28 juillet

Nazaire ou Nazaire de Milan ou saint Nazaire est né à Rome dans le premier siècle de l’ère chrétienne. Son père était un haut fonctionnaire de l’administration de l’armée romaine ; sa mère – que l’Église considère comme sainte appelée « sainte Perpétue » – était une disciple de saint Pierre. Le nom Nazaire a une étymologie hébraïque, nazîr signifiant « consacré ».
Hagiographie
Ayant adopté la foi chrétienne, Nazaire a abandonné ses biens et a décidé d’aller prêcher l’évangile en Gaule. Il a passé les Alpes et longé l’Isère ; ses premiers pas l’ont sans doute mené en Grésivaudan mais les détails manquent sur son itinéraire apostolique. On sait, cependant, qu’il s’est rendu à Cimiez – ville romaine proche de Nice – où il a rencontré son disciple Celse dont il ne devait plus se séparer. Son zèle a indisposé le gouverneur de Cimiez, qui l’a fait jeter en prison, et il aurait sans doute payé de sa vie sans l’intervention de la femme du gouverneur.
Chassés, Nazaire et Celse ont repris leurs bâtons de prêcheurs et on les retrouve à Embrun, Genève, Autun et enfin à Trèves. Cette dernière ville était le siège du prétoire de la Gaule belge. Leur prédication va leur attirer les foudres de Cornélius, gouverneur de la cité. Conduits une nouvelle fois en prison, ils vont être condamnés à la noyade ; au cours de leur transport, leur barque est assaillie par une effroyable tempête, qu’ils ont miraculeusement apaisée. Pour les remercier de ce prodige qui leur a sauvé la vie, leurs gardes les ont libérés. Passant à nouveau les Alpes, leur retour à Milan leur a été fatal. Condamnés par le juge Anolin, ils ont eu la tête tranchée en 56 de notre ère, sous le règne de l’empereur Néron.
En 395, Ambroise de Milan, évêque de Milan, aurait eu la révélation du lieu où les deux saints avaient été inhumés : c’était dans un jardin hors de la ville. Les corps auraient été exhumés, parfaitement conservés, et ils auraient été transportés dans la basilique des Saints-Apôtres. Les reliques de saint Nazaire et saint Celse se trouveraient toujours en l’église Saint-Ambroise à Milan (Italie).

Abbazia San Nazzaro (NO) Affresco Chiesa Nazario.jpg

 

 

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