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Le point sur le synode dans notre diocèse

Le diocèse vient de faire le point d’étape du Synode sur son site internet.  Le document est disponible au téléchargement :

Synthèse diocésaine

La lecture de ces documents peut être  utile avant la restitution paroissiale du dimanche &é juin.


L’année pastorale 2021 a été marquée par la mise en œuvre d’une des étapes importantes de la démarche synodale en cours. 

Dans le diocèse, 70 équipes se sont retrouvées pour se saisir de cette réflexion importante pour l’Eglise, sa manière d’être et de faire, sa manière d’être conduite par ses pasteurs, etc.
Voulue par le Pape François en vue de préparer le Synode qui se célébrera à Rome à l’automne 2023, cette étape vient d’aboutir à la rédaction de synthèses dans les différents diocèses, synthèses qui “remontent” à Rome par le biais des conférences épiscopales.

Les 14 et 15 juin, une Assemblée plénière extraordinaire de la CEF permettra aux évêques de France  accompagnés de leur référent diocésain, de recueillir ce travail “de terrain”.
Le texte des synthèses est désormais disponible sur le site de la CEF. 

Pour notre diocèse, le texte est remis à tous les curés, les laïcs et consacrés en responsabilité de services et mouvements, les divers groupes et communautés.
Nous prévoyons une “restitution diocésaine” au mois d’octobre.
Beaucoup de diocèses de la Province ont choisi le même calendrier, pour que cette restitution soit vécue comme une étape importante de la démarche, intéressant un maximum de diocésains :
le Synode sur la synodalité dans l’Eglise ne doit pas être un événement porté par quelques “spécialistes” seulement, mais bien par tout le Peuple de Dieu. 

C’est dans le cadre de notre pèlerinage diocésain en octobre prochain que nous vivrons cette restitution. L’équipe diocésaine conduite par Mme Muriel Esparbès est d’ores et déjà au travail pour préparer cette autre étape du Synode.
Nous en reparlerons d’ici là!

+ Jean-Marc MICAS
Evêque de Tarbes et Lourdes

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L’Eglise de Dieu est convoquée en synode. Par cette convocation, le pape François invite l’église entière, prêtres, diacres, religieux, laïcs, fidèles à s’interroger sur sa vie et sa mission.

Participer à cette démarche synodale est notre responsabilité, et a été la responsabilité des paroissiens du diocèse de Tarbes et Lourdes.

Chacune des paroisses des 6 doyennés de notre diocèse,  Tarbes, Lourdes, Argelès-Gazost, Bagnères-de-Bigorre, Lannemezan et Vic Maubourguet, est entrée dans cette démarche en répondant aux questions des 10 pôles thématiques.

Une centaine de groupes se sont réunis pour écouter, lire la Parole, discerner et comprendre ce que l’esprit saint suggérait à leur église d’aujourd’hui.

Et s’il faut se réjouir de l’engagement de tout notre diocèse, c’est bien qu’il est signe que ces questions ont rejoint les chrétiens bigourdans dans leur vie de baptisés, leur quotidien, leurs relations à l’église, leurs interrogations, leurs difficultés, leurs espérances, leurs attentes.

Les grandes lignes

Quelle expérience de la synodalité a été vécue au cours de cette phase préparatoire ?
Ce qui ressort de manière significative.
Les difficultés de communication brouillent les relations.
Comment retrouver l’unité et faire Église ?
Que montrent-ils de la réalité actuelle de la vie synodale ?
Ombres et lumières.
Le chemin parcouru est aussi important que le document final. Le synode a insufflé une dynamique, pour créer un mouvement, et parfois une véritable conversion.

Mais cet élan a montré des failles et des faiblesses :

Un besoin de formation.
Peu ou pas assez de liens entre les membres actifs des EAP et les paroissiens.
Peu de contacts avec les prêtres.
Une difficulté à toucher ceux qui sont loin de l’Église
Sortir de l’entre-soi
Comment ramener les jeunes dans nos Églises tout en prenant compte de nos aînés ?
Difficulté de « comprendre et accueillir » les prêtres missionnaires. Autrefois on envoyait nos prêtres trop nombreux en Mission dans le monde, aujourd’hui notre diocèse est devenue terre de mission pour des prêtres venus d’Afrique, ou des pays de l’Est de l’Europe. Mais venant de culture et de langue différente, comment les accompagner pour vivre les réalités de nos paroisses et permettre une compréhension mutuelle avec les paroissiens.
Une hiérarchie de l’Église au sein de notre diocèse trop pesante.
Difficulté à accueillir tous nos frères, divorcés/remariés, marginaux etc..
Finalement, comment témoigner de la miséricorde de notre Dieu si nous ne sommes pas capables d’un véritable accueil fraternel ?
En conclusion, quels ont été les « rêves, les envies et les désirs » exprimés ?
Nous ne partons pas de rien dans notre diocèse. Des « petits pas » sont à souligner :

« la semaine missionnaire » dans le Marquisat a été une vraie dynamique missionnaire.
la présence des jeunes mamans catéchistes assure le lien entre les anciens et les jeunes, c’est une excellente expérience.
une meilleure inclusion des « pauvres » grâce aux associations comme le Secours Catholique, Fratello, Habitats Partagés, Saint Vincent de Paul…
les rencontres d’aumônerie rassemblant parents et enfants.
la présence de femmes au Conseil Épiscopal.
formation de groupes pendant le Carême pour lire et comprendre l’Évangile du dimanche.
dans le doyenné d’Argelès-Gazost, il a été décidé de construire un projet, de faire vivre le doyenné. Communiquer est devenu une évidence, évidence pour ne pas rester dans son clocher, s’ouvrir et communiquer avec les autres ensembles paroissiaux pour dynamiser les villages et trouver des pistes pour fonctionner ensemble. « – la nécessité de briser les traditions (on a toujours fait ainsi…) : en nous, dans nos communautés, dans l’institution ecclésiale.
créer et faire vivre une hiérarchie de fraternité dans l’Eglise.
la nécessité de briser les traditions (on a toujours fait ainsi…) : en nous, dans nos communautés, dans l’institution ecclésiale.
En donnant la parole aux fidèles, cette démarche synodale a finalement permis l’expression de chacun, la confrontation d’avis parfois opposés dans une écoute fraternelle et sous le regard de l’Esprit Saint. Elle a fait poindre des désirs et des envies :

L’envie, au sein de l’Église d’accueillir l’ensemble des croyants, engagés ou pas, pratiquants réguliers ou peu, visibles ou invisibles, tous ceux qui sans nommer Dieu, croient en l’Évangile, afin que Nul ne doive quitter l’Église, faute d’y trouver sa place.
L’envie de mieux accueillir à la messe dominicale.
L’envie de mieux être informé, donc de davantage communiquer afin d’être encouragés dans sa mission et d’encourager les autres à s’engager.
L’envie d’être mieux formés afin d’être de « vrais et solides témoins »
L’envie de définir en paroisse, c’est-à-dire en collaboration avec le prêtre, les responsabilités, la vision pour la paroisse afin de pouvoir s’écouter et de marcher ensemble.L’envie de nous rassembler toutes et tous autour du Christ par la prière et le partage.
« Nous croyons qu’avec nos prêtres et religieux, nous laïcs,
formons l’Eglise vivante et qu’au cœur de cette Eglise, Jésus Christ nous parle et nous l’écoutons dans sa Parole, les sacrements et la prière. Nous sommes tous prophètes, prêtres et rois ».

En ce moment l’Eglise fait peur, à cause des abus, notamment. En fait, elle est à plat ventre, mais Dieu est là et son Esprit plane sur elle, comme au premier jour de la création sur les eaux alors que c’était le chaos.

Ainsi nous sommes confortés dans l’importance de demeurer témoin, témoin de l’amour, témoin du Dieu Amour, de l’appel à la radicalité de l’Amour lancé à chacun(e) de nous par le Christ, appel à prendre soin de la vie, de toute vie.

L’Eglise faisait pour les autres, elle commence parfois à faire avec les autres; ça change tout!

L’Eglise d’ALGER nous dit par Mgr VESCO :
«L’Eglise hiérarchique serait différente si le seul titre était Frère ».

URGENCE: L’Eglise doit revenir à la SIMPLICITE…

 

 

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