• Eglise St-Julien - Gardères

Présentation de Marie-Françoise NEUVILLE, notre organiste

Chers paroissiens,

Vous avez peut-être rencontré ou écouté, notre organiste Marie Françoise qui vient jouer à notre messe du dimanche tous les 15 jours.

Les autres dimanches elle joue aux messes des Enclaves, et ceci depuis de nombreuses années.

Je la remercie d’avoir accepté de venir jouer de notre bel instrument qui fait l’objet d’un programme de restauration. Son mérite est d’autant plus grand qu’elle habite dans les Pyrénées-Atlantiques, à Lucarré, situé à environ 20 minutes d’ici.

Elle se présente ci-dessous à nous, à travers une petite biographie.

Présentation de Marie-Françoise NEUVILLE

Née en Belgique en 1960 dans une famille catholique pratiquante.

Participation à la messe chaque matin avant l’école et récitation de l’Angélus chaque jour avec ma grand-mère.

La musique fait partie de mes journées depuis très petite.  Du plus loin que je me souvienne j’ai toujours chanté.

Le clavier est venu par hasard.  Le prêtre du village, l’abbé François, est venu visiter mes parents et comme il n’y avait plus d’organiste depuis quelques années dans le village, il a proposé que je suive des cours afin d’accompagner les chants à l’Eglise.  Tout naturellement j’ai accepté et il m’a offert mon premier clavier portatif. À l’âge de 9 ans, j’ai donc accompagné pour la première fois les chants de l’ordinaire.

J’ai suivi des cours de piano et solfège avec un professeur particulier, Mlle Anna pendant 4 ans et ensuite je suis passée à l’étude de l’orgue avec un professeur particulier également, Mr Remacle pendant 5 ans.

J’ai repris l’étude de la musique à l’âge de 21 ans au conservatoire de Ciney dans les classes de chant – diction / solfège – harmonie écrite et pratique / orgue

Pendant tout ce temps, j’ai toujours accompagné les offices, messes dominicales, messes de mariage, messes de funérailles. Je me mets au service de la liturgie, en accompagnement des chants et de la prière des fidèles.  Pour moi ce n’est pas du tout un concert, l’instrument ne s’impose pas, il accompagne.

En conclusion, je dis simplement qu’être organiste, c’est une autre façon de prier.

Après cette période de confinement, je serai très heureuse de pouvoir faire chanter les tuyaux de l’orgue à nouveau

Marie-Françoise NEUVILLE

L’Orgue de l’Eglise Saint-Martin

Le premier instrument connu dans l’église Saint-Martin remonte au 17ème siècle et est l’œuvre d’Antoine Riballier de Rodez (1622-1623).

 L’orgue est ensuite reconstruit à la fin du 18ème siècle, probablement par un ouvrier de l’atelier de Dom Bedos. Il semble que le fonds primitifs de l’orgue a été conservé comme l’atteste la tuyauterie du grand orgue.

Au 19ème  siècle l’orgue est plusieurs fois modifié et agrandi. En 1838, l’orgue est reconstruit sur sa tribune actuelle située au fond de l’église. En 1858 on dépense 1 500 F pour « rendre l’orgue plus harmonieux ». C’est probablement de cette époque que date la création du récit expressif, la suppression du positif de dos et la création du buffet néo-gothique. En 1896 l’orgue est modifié par Roger de Bordeaux.

Dans les années 1960, l’orgue est reconstruit et électrifié par Antoine Pesce de Pau qui ajoute quelques jeux neufs, le grand orgue restant presque intact. En 1973, l’électrification de l’orgue s’avérant une catastrophe, les frères Pesce reconstruise l’instrument dans sa forme mécanique. L’instrument est inauguré en 1974 par Xavier Darasse et sa classe du Conservatoire de Toulouse.

En savoir plus sur l’orgue sur le livret de présentation de l’église Saint-Martin (page 8)

 

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